3768127113_25fb2742f6_b Isao Echizen, chercheur au Japan’s National Institute of Informatics, a raconté à un journaliste du Sankei Shimbun, un quotidien japonais, qu’il avait réussi à enregistrer des empreintes digitales d’après une photo prise à trois mètres de distance. La résolution élevée de cette photo a permis de les reproduire et de les utiliser pour duper des systèmes d’identification biométriques, tels que les détecteurs d’empreintes Apple, qui déverrouillent des iPhone. Le chercheur n’a pas donné plus de précisions, mais d’après l’AFP, la technique est simple : il suffit de zoomer au maximum des photos de très grande résolution. C’est le V de Victoire, reproduit avec les doigts, que les jeunes filles japonaises affectionnent particulièrement, qui facilite de plus en plus ce genre de hacking inquiétant. La reproduction d’empreintes digitales à partir de photos ne date pas d’aujourd’hui. En 2012 déjà, un militaire affirmait qu’il était capable de réaliser cette prouesse à plus de 6 mètres de distance. Les tentatives de parer les détections contre les empreintes reproduites ont été un échec. En 2013, la CCC – la plus grosse association européenne de hackers – a réussi à duper les technologies Apple. L’année dernière, des chercheurs du MSU ont dévoilé un « tuto » pour reproduire de fausses empreintes digitales, le tout pour moins de 500 dollars. Lorsque vos empreintes digitales vous échappent, difficile de vous en offrir de nouvelles. Ce serait le cas de 22 millions d’Américains dont les empreintes auraient été captées par des hackers chinois, lors du piratage de l’OMP en juin 2015. Sources : Sankei Shimbun