Une nouvelle étude de l’American Heart Association estime que les personnes qui consomment régulièrement des piments sont susceptibles de vivre plus longtemps et présentent moins de risques de développer une maladie cardiovasculaire ou un cancer. Manger pimenté pourrait donc contribuer à accroitre la longévité et l’espérance de vie en bonne santé, rapportait The Independent le 9 novembre.

Cette étude est la première tentative à grande échelle de comparer la consommation de piments à la mortalité. Et il s’avère que les mangeurs de piments semblent présenter « un risque significativement réduit de mourir d’une maladie cardiovasculaire ou d’un cancer ». Des recherches antérieures avaient déjà montré que leur consommation avait un effet anti-inflammatoire, antioxydant, anticancéreux et régulateur de la glycémie grâce à la capsaïcine, qui donne au piment son piquant caractéristique.

Afin d’évaluer les effets du piment sur la longévité, les chercheurs ont passé au crible 4 729 études provenant de cinq grandes bases de données mondiales afin de comparer les résultats de santé des participants avec des données sur leur consommation de piment. « Nous avons été surpris de constater que la consommation régulière de piment était associée à une réduction globale du risque de mortalité toutes causes confondues, de maladies cardiovasculaires et de cancers », déclare le Dr Bo Xu, cardiologue à l’Institut cardiaque, vasculaire et thoracique de la Cleveland Clinic, dans l’Ohio.

« Les raisons et les mécanismes exacts qui pourraient expliquer nos conclusions sont cependant inconnus à l’heure actuelle », fait-il remarquer. « Il est donc impossible de dire de conclure définitive que manger plus de piment prolonge la vie et réduit les décès, notamment ceux dus à des facteurs cardiovasculaires ou au cancer. » Les chercheurs vont approfondir leur analyse de données avant de publier une nouvelle étude.

Source : The Independent