Crédits : Kevork Djansezian/Getty Images Selon le New York Times, les raids de la police dans le cadre de la lutte contre le cannabis aux États-Unis sont beaucoup plus meurtriers que l’herbe elle-même. Depuis 2010, au moins 81 civils et 13 policiers ont trouvé la mort lors d’interventions du SWAT dans la lutte contre la drogue, dont une vingtaine étaient liées à la vente de cannabis (suspectée ou avérée). Alors que la consommation récréative de cannabis est permise dans huit États et que son utilisation médicale est autorisée dans 28 États américains, la police continue de tuer. Ces faits rappellent le paradoxe auquel les États-Unis sont confrontés : il est possible d’acheter du cannabis dans un État et d’être la cible des autorités dans un autre. La liste des victimes inclue de petits trafiquants, ainsi que des individus vendant occasionnellement quelques joints à leurs proches. D’autres personnes suspectées de faire du trafic de drogues plus dangereuses comme le crack ou la meth qui, après coup, étaient en possession d’un peu de marijuana, viennent alourdir le tableau. Dans ces raids meurtriers, quatre officiers de police sont décédés. « Le cannabis n’est pas une substance meurtrière en soi. Aucun décès à cause d’une overdose de cannabis n’a été jusqu’alors recensée », selon la DEA. Outre les morts occasionnelles que ces interventions entraînent, des blessés sont souvent à déplorer, dont parfois des enfants en bas âges. Une analyse du Washington Post des données du New York Times Source : The New York Times