team-indus-rover1 Alors que la colonisation spatiale est en passe de devenir réalité, a-t-on oublié qu’il n’y avait pas de réalité sans bière ? Ce n’est pas le cas de l’équipe d’étudiants de l’université de Californie à San Diego, finalistes de la compétition Lab2moon, organisée par un groupe de start-ups indiennes, TeamIndus. L’idée est de récompenser les meilleurs expérimentations pensées pour les futures missions d’exploration spatiale. Au terme de cette compétition, une navette spatiale sera construite puis envoyée vers la Lune par quatre équipes gagnantes, dont celle de San Diego, la « Team Original Gravity ». Neeki Ashari fait partie de cette équipe, qui tente désormais de développer un prototype de brasseuse lunaire de bières artisanales. « L’idée est partie d’une simple plaisanterie dans un groupe d’amis. Nous aimons tous la bière artisanale et certains de nous possèdent même leur propre brasseuse. Lorsque nous avons entendu parler d’une opportunité de mettre une expérience sur pied, qui pourrait partir sur la Lune, nous avons pensé que nous pouvions combiner notre hobby et cette compétition en nous concentrant sur la durabilité de la levure dans l’espace », a-t-il expliqué. Les premières étapes du processus de brassage seront réalisées avant le décollage. L’ajout de la levure ne se fera qu’une fois sur la Lune, à bord d’un petit rover. Pour palier la diminution de la gravité, le test qui permet de savoir si la bière est consommable s’attachera au contrôle de la pression et non à celui de la densité. En attendant que nous puissions apprécier la bière lunaire par nous-même, la « Team Original Gravity » a assuré que cette expérience n’était qu’un début. Si elle s’avère concluante, il sera alors temps de s’adonner à la fabrication de médicaments, de pain ou d’autres produits à base de levure sur le sol lunaire. « La relation symbiotique entre les hommes et les levures est sans aucun doute vitale pour une colonisation future de la Lune et de bien d’autres planètes. » En d’autres termes, nous n’irons nulle part sans bière. Source : UC San Diego