Dans le cadre de la nouvelle direction qu’il souhaite donner à sa société, Mark Zuckerberg a introduit le terme de « Metamate » pour désigner ses salarié.e.s. Les membres de l’équipe de Meta devront désormais se définir ainsi, indiquait le New York Times le 15 février.

Mark Zuckerberg poursuit le processus de transformation de sa société Meta, anciennement Facebook. Le milliardaire a mené une réunion virtuelle le 14 février avec tous ses employé.e.s, afin d’aller plus loin encore dans la refonte des valeurs sur lesquelles s’appuie son entreprise. Il a ainsi posé une nouvelle norme selon laquelle les salarié.e.s de Meta ne sont plus des collègues ; ils sont maintenant des « Metamates » (« potes Meta »).

Si la mesure peut surprendre ou faire sourire, elle révèle surtout la très forte volonté de Zuckerberg de faire de son organisation une « entreprise métaverse », tournée vers l’avenir et s’inscrivant sur le long terme. Selon lui, ces valeurs constituent le socle du renouveau de son entreprise, quand bien même le métavers est encore loin d’être complètement formé. « Je pense que les valeurs nous indiquent la façon dont nous devons agir en tant qu’entreprise, afin de donner vie à notre vision », a-t-il indiqué sur sa propre page Facebook.

Le milliardaire de 37 ans semble ainsi ne pas avoir fini de nous surprendre. En octobre déjà, il avait étonné lorsque face aux problèmes de confidentialité des données auxquels étaient confrontés les réseaux sociaux de son entreprise, il avait fait le choix de la renommer Meta. Cette décision avait permis de reporter l’importance des réseaux sociaux Facebook, Instagram et WhatsApp vers son projet de métavers. De nombreux.ses employé.e.s de Méta ont pourtant dénoncé la décision, et semblent ne pas se reconnaître dans la voie prise par leur direction : « nous n’arrêtons pas de changer le nom de tout, et c’est déroutant », a déclaré l’un de ses ingénieurs.

Appeler ses employés des « Metamates » peut effectivement paraître excessif, voire inquiétant, et contribue à alimenter un imaginaire mystérieux autour du fameux métavers.

Source : The New York Times