En juin, un des derniers gorilles de montagne à dos argenté a été tué en Ouganda. L’homme jugé coupable de sa mort vient d’être condamné à 11 ans de prison, expliquait The Independent jeudi 30 juillet.

Dans le parc natio­nal Bwindi Impe­ne­trable, en Ouganda, Rafiki dirigeait un groupe de 17 gorilles de montagne, une espèce qui ne compte plus qu’un millier d’individus, selon l’Uganda Wild­life Autho­rity (UWA). Il a disparu le 1er juin et a été retrouvé mort le lendemain, tué avec un objet tranchant.

Quatre hommes ont été arrêtés. L’un d’eux, Felix Byamukama, a reconnu avoir tué le gorille en prétextant qu’il avait agi pour se défendre. Mais du matériel de chasse et de la viande de brousse illégale ont été retrouvés chez lui. Il a finalement plaidé coupable et a été condamné à 11 ans de prison pour sa responsabilité dans la mort d’une antilope, d’un cochon de brousse et de Rafiki.

Selon les autorités du parc natio­nal Bwindi Impe­ne­trable, Rafiki n’a jamais manifesté d’hostilité contre les humains. Sa mort pourrait déstabiliser le groupe dont il assurait la direction. « Justice a été rendue à Rafiki », a déclaré le directeur de l’UWA Sam Mwandha. « Cela devrait servir d’exemple pour les autres personnes qui tuent des animaux sauvages. »

Les trois suspects arrêtés avec Felix Byamukama sont toujours détenus en attendant leur procès.

Source : The Independant