En Ouganda, un des derniers gorilles de montagne à dos argenté a été tué avec un objet tranchant. La police détient quatre suspects. Ils sont passibles de la peine de mort ou d’une amende de 4,8 millions d’euros, rapporte la BBC ce vendredi 12 juin.

Rafiki avait autour de 25 ans et était le chef d’un groupe de 17 gorilles de montagne vivant dans le parc national Bwindi Impenetrable. Il ne reste plus qu’un millier de singes de cette espèce selon l’Uganda Wildlife Authority (UWA).

« La mort de Rafiki déstabilise le groupe et il y a une chance pour qu’il se désintègre », déplore Bashir Hangi, de l’UWA. Si un gorille sauvage en prenait la tête, les primates pourraient être tentés d’éviter les contacts avec les êtres humains.

Rafiki n’était pas effrayé par les humains, ce qui lui valait une grande popularité. Il a disparu le 1er juin et son corps a été découvert le lendemain. Un suspect a été retrouvé avec des équipements de braconnage dans un village des environs. Il a admis avoir tué le singe avec trois autres chasseurs mais a prétexté s’être défendu contre une attaque.

Source : BBC