Un pilote brésilien survécu à un crash d’avion au cœur de la forêt amazonienne. Il a ensuite passé plusieurs semaines à errer, sans parvenir à se repérer dans l’épaisse végétation. Miraculeusement, 36 jours plus tard, il est enfin parvenu retrouver le chemin de la civilisation, relatait le New York Times le 28 mars.

Antonio Sena survolait l’Amazonie à une altitude de 3 000 pieds quand le moteur de son petit avion s’est soudainement arrêté. Il lui fallait alors réfléchir vite, car il avait approximativement 5 minutes avant le crash inévitable. Avec 600 litres de diesel dans l’appareil, l’explosion serait dévastatrice s’il ne trouvait pas le moyen d’atterrir en « douceur ». En scrutant la canopée, il a finalement repéré une clairière dans laquelle il est parvenu à atterrir en catastrophe. L’avion était détruit, mais Sena a eu le temps de s’en extirper en prenant quelques objets avec lui avant qu’il n’explose.

C’était le 28 janvier, et le Brésilien ne serait pas sauvé avant 36 jours. 36 jours durant lesquels il a erré dans la jungle, dégoulinant de sueur et de carburant, avec en tout et pour tout un sac à dos, 3 bouteilles d’eau, des petits pains, une corde et un kit de survie contenant un couteau, une lampe de poche et 2 briquets. Au final, il a erré dans la forêt dense sur 28 kilomètres avant de retrouver la civilisation.

Il avait perdu 25 kilos, ne se nourrissant que de fruits, vulnérable et à la merci des prédateurs tapis dans les frondaisons, des jaguars aux anacondas. Et puis finalement, au 35e jour, Sena a entendu au loin le bruit d’une tronçonneuse – le véritable fléau dans cette partie du monde, mais pour l’heure la promesse d’être sauvé.

Source : The New York Times