An alien world just two-thirds the size of Earth - one of the smallest on record - detected by NASA's Spitzer Space Telescope is seen in this NASA artist's illustration released by NASA on July 18, 2012. The exoplanet candidate, known as UCF-1.01, orbits a star called GJ 436, which is located a mere 33 light-years away. UCF-1.01 might be the nearest world to our solar system that is smaller than our home planet. Evidence for UCF-1.01 turned up when astronomers were studying a known, Neptune-sized exoplanet, called GJ 436b, seen in the background in this image. The identification of nearby small planets may lead to their characterization using future instruments. In this way, worlds like UCF-1.01 might serve as stepping stones to one day finding a habitable, Earth-like exoplanet. REUTERS/NASA/JPL-Caltech/Handout (UNITED STATES - Tags: ENVIRONMENT SCIENCE TECHNOLOGY TPX IMAGES OF THE DAY) FOR EDITORIAL USE ONLY. NOT FOR SALE FOR MARKETING OR ADVERTISING CAMPAIGNS. THIS IMAGE HAS BEEN SUPPLIED BY A THIRD PARTY. IT IS DISTRIBUTED, EXACTLY AS RECEIVED BY REUTERS, AS A SERVICE TO CLIENTS - RTR351ZL Pour les novices de la saga Star Trek, Genesis est une planète présente dans Star Trek 2 : la colère de Khan et Star Trek 3 : À la recherche de Spock. Instable mais viable pour les hommes, elle a été créée artificiellement par le « projet Genesis », un système de terraformation : la modification par la technique scientifique d’une planète pour la rendre habitable par l’homme. Le projet Genesis tel qu’il était décrit dans Star Trek dès 1982 serait sur le point de prendre vie, comme l’expliquait le physicien allemand Claudius Gros sur le site ArXiv, le 1er septembre dernier. Baptisé projet Genesis en hommage à la saga, il viserait à stimuler le processus de formation de la vie sur une planète éloignée, grâce à des sondes robotisées qui pourraient à les rendre susceptible d’accueillir des micro-organismes. Ce processus était déjà au cœur de l’intrigue de la saga Star Trek. Pour trouver les origines scientifiques de la terraformation, il faut remonter en 1961, lorsque le scientifique et astronome américain Carl Sagan a proposé d’expérimenter cette technique sur la planète Venus. Il voulait introduire des algues dans l’atmosphère de la planète, afin qu’elles accélèrent le refroidissement de celle-ci et la formation de composés organiques. Il a ensuite proposé d’expérimenter cette pratique sur Mars, sans succès, bien que la NASA se soit sérieusement penchée sur le procédé qu’il avait imaginé. Le projet Genesis avancé aujourd’hui par Claudius Gros reprend donc les principes de Sagan. Le physicien allemand propose d’utiliser des sondes robotisées pour introduire des organismes unicellulaires sur des planètes inhabitées. Il s’agira ensuite d’observer leur capacité d’adaptation à l’atmosphère en question, à produire de l’oxygène en quantité suffisante et à créer, petit à petit, une forme de vie multicellulaire. La force principale du projet Genesis serait de permettre une évolution à un rythme naturel. Dans ce cas de la planète Terre, dix millions d’années ont été nécessaires au passage de la vie unicellulaire à la vie multicellulaire. La technique nécessaire au transfert et à l’implantation de ces organismes unicellulaires sur des planètes éloignées et les fonds nécessaires devraient être disponibles dans un futur proche (une cinquantaine d’années). Le projet Genesis et la terraformation devraient participer à développer de nouvelles planètes habitables en quelques millions d’années. Aussi complexes et pointus ces principes soient-ils, ils découlent quasi-directement de ce qui était déjà décrit dans Star Trek dans les années 1980. Source : ArXiv