Crédits : University of Princeton

D’après une étude de l’université de Princeton, une guerre nucléaire entre les États-Unis et la Russie tuerait 34 millions de personnes au cours de ses premières heures, rapporte le quotidien britannique The Independent ce 18 septembre. Au total, plus de 90 millions de personnes seraient tuées ou blessées dans le conflit.

Dans le cadre du programme Science and Global Security (SGS), la simulation a été réalisée sur un écran où des missiles balistiques défilent au dessus des différents continents. Les chercheurs ont déterminé l’impact exact des différentes frappes aériennes possibles.

Sam Dudin, chercheur au Royal United Services Institute, a déclaré que le scénario de destruction envisagé par SGS a très peu de chance de se réaliser car la politique américaine, depuis 1950, consiste à éviter toute guerre directe avec la Russie. Et « Moscou ne veut pas non plus de guerre avec l’OTAN », ajoute-t-il.

Malgré cela, au moment de la publication de cette étude, des physiciens de Princeton ont lancé un projet visant à convaincre leurs collègues scientifiques et les décideurs politiques de l’importance de réduire la menace posée par les armements nucléaires. Au cas où ça ne marche pas, pourrions-nous survivre à une apocalypse nucléaire ?

Source : The Independent