En Nouvelle-Zélande, une femme a appelé la police en déclarant qu’elle était retenue en otage à son domicile par un opossum, relatait le Guardian le 15 novembre. Les forces de l’ordre sont venues arrêter l’animal pour la libérer.

Dans la nuit de dimanche à lundi, dans la ville de Dunedin, sur l’île du Sud de la Nouvelle-Zélande, des agents de police ont reçu l’appel d’une femme en détresse. Elle a expliqué à la police qu’un opossum la retenait prisonnière chez elle. « Lorsqu’elle sortait de chez elle et tentait d’aller à sa voiture, l’opossum la chargeait et elle retournait à l’intérieur en courant », raconte le sergent Craig Dinnissen, présent lors de l’intervention. Lors de l’arrivée des forces de l’ordre, l’opossum est sorti de la pénombre et a grimpé sur la jambe d’un des policiers. Les agents ont finalement réussi à transporter l’animal sauvage sans lui faire de mal jusqu’à l’observatoire de Signal Hill, afin qu’il soit relâché dans la nature.

Rachael Stratton, vétérinaire et experte en comportement animal, explique que l’opossum aurait agi par peur plutôt que par agressivité. En effet, l’animal avait peut-être été récemment séparé de sa mère. « La réaction typique de la plupart des animaux sauvages serait de s’enfuir. À moins que, comme il s’agit d’un jeune, il soit peut-être encore en train d’apprendre à gérer les menaces », ajoute-t-elle. D’après la vétérinaire, l’opossum n’aurait pas réussi à s’enfuir ou se cacher car il se trouvait dans un environnement urbain.

Une étude réalisée en 2009 estime que la population d’opossums dans le monde dépasse les 47 millions d’individus. Ils ont été introduits en Nouvelle-Zélande depuis l’Australie en 1837, afin d’établir un commerce de fourrure qui n’a jamais marché. 

Source : The Guardian