Des chercheurs de l’Université de médecine de Vienne ont publié une étude dans la revue Exposure and Health, le 22 mars, qui résume l’ensemble des connaissances actuelles sur les micro et les nano-particules de plastique (MNP) et sur la manière dont elles se retrouvent dans notre intestin.

La taille des microparticules de plastique oscille entre 0,001 et 5 millimètres, ce qui les rend bien souvent invisibles à l’œil nu. Les nanoparticules de plastique quant à elles sont définies comme ayant une taille inférieure à 0,001 millimètre. Une personne qui boit quotidiennement 1,5 litre d’eau provenant de bouteilles en plastique ingérerait près de 90 000 particules chaque année, sans même le savoir.

Professeur et co-auteur de l’étude, Lukas Kenner a averti des dangers que cela pouvait représenter : « Un intestin sain est plus susceptible d’éviter le risque que cela présente pour la santé. Mais des changements locaux, dans le tractus gastro-intestinal, tels que ceux amenés par les maladies chroniques ou même le stress et l’anxiété, pourraient les rendre sensibles aux effets nocifs des MNP ».

Boire de l’eau du robinet pourrait réduire ce chiffre à 40 000, soit plus de la moitié. Un rappel que la lutte contre la consommation mondiale de plastique est nécessaire, même si elle est complexe.

Source : Exposure and Health