Un tatoueur russe de Iekaterinbourg, dans le centre de la Russie, a scandalisé les internautes après qu’un reportage sur ses pratiques a été diffusé sur le site du média Life. À raison. Connu sous le nom d’Aleksandr, il a tatoué son chat sphynx à plusieurs reprises, provoquant la colère des défenseurs des animaux. La pauvre créature, nommée Demon, a désormais quatre tatouages typiques de l’univers du gangstérisme représentant notamment des cartes à jouer, un pénitencier et une cigarette. Le chat avait été endormi avec des anesthésiants. Yelizaveta Skorynina, une militante russe pour les droits des animaux, dénonce la cruauté de la pratique et les risques auxquels l’inconscience de son propriétaire expose Demon. « Les anesthésiants l’empêchent de bouger, mais son cerveau marche très bien. S’il continue, cela pourrait lui causer des problèmes cardiaques », explique-t-elle, révoltée. Interrogé sur ses agissements, le tatoueur s’est dit « désolé » de faire subir cela à son chat. « D’habitude il s’en remet très bien », s’est-il défendu. Un confrère interrogé par le Dailymail a assuré le journal anglais qu’il s’agissait d’une veille pratique. En 2012 déjà, l’artiste Timur Rimut, venu du Tatarstan, avait tatoué son chat d’un large « carpe diem ». Cette pratique révoltante serait de plus en plus répandue dans le pays. Source : Dailymail