Un seul rencard aura suffi à la rendre accro. Jacqueline Ades, une Américaine originaire de Phoenix, en Arizona, a harcelé un homme qu’elle n’avait vu qu’une fois, après l’avoir rencontré en janvier 2017 sur une application de rencontre. En l’espace de dix mois, l’amoureuse transie lui a ainsi envoyé 159 000 textos, dont des menaces très explicites, rapporte le Washington Times. Sa victime a alerté une première fois la police en juillet 2017, après avoir découvert Jacqueline Ades devant chez lui. C’est à partir de ce moment-là que l’Américaine a adopté un ton plus agressif : « Je vais faire des sushis avec tes reins et des baguettes avec les os de ta main », dit l’un des textos.

Rien n’arrête plus Jacqueline Ades, qui pénètre chez sa victime en avril 2018, alors que l’homme est en voyage. La police la retrouve en train de prendre un bain, avant de découvrir un couteau de boucher dans son véhicule. Plus tard, sa victime alertera de nouveau la police, assurant recevoir jusqu’à 500 SMS par jour de la part de la harceleuse. Jacqueline Ades se serait également présentée sur les lieux de travail de sa proie, en prétendant être son épouse.

Le procès de la jeune femme devrait débuter le 5 février 2019. Elle a plaidé non coupable aux deux chefs d’accusation qui la visent : harcèlement et violation de propriété privée. Interrogée en mai 2018 par des journalistes depuis sa prison en Arizona, Jacqueline Ades expliquait n’avoir jamais eu l’intention de blesser son « âme sœur ». « Je veux juste l’aimer très fort, c’est tout. Beaucoup de gens voient ça d’un mauvais œil. C’est parce qu’ils sont égoïstes et qu’ils n’ont jamais vraiment aimé quelqu’un sans rien avoir en retour », estimait alors l’accusée.

Sources : The Washington Times