Crédits : Pietruski et al.

La poitrine parfaite n’existe pas, mais des chercheurs·euses ont décidé de proposer aux chirurgien·ne·s plasticien·ne·s un « langage commun de ce qui est esthétiquement important » pour l’être humain, rapporte Motherboard. Cette étude, publiée dans le Journal of the American Society of Plastic Surgeons, entend donc décrire aux professionnel·le·s à quoi doit ressembler une « poitrine esthétique ».

Les chercheurs·euses ont analysé les mouvements des yeux de 50 femmes et de 50 hommes face à des images de seins, leur demandant d’évaluer de 1 à 10 ce qu’iels voyaient. Puis, grâce à l’oculométrie (eye-tracking en anglais), iels ont pu déterminer quelles parties de la poitrine étaient examinées par la·le volontaire.

 

L’oculométrie est un ensemble de techniques visant à analyser l’activité oculaire d’une personne afin d’identifier où se porte son regard. « La technologie de suivi oculaire permet une analyse quantitative de la perception visuelle par l’observateur

Crédits : Pietruski et al.

de stimuli spécifiques, tels que la compréhension de l’esthétique et la symétrie du sein », ajoute Pietruski. Si le regard du sujet s’attardait sur une zone pendant plus de 100 millisecondes, les chercheurs·euses considéraient cela comme intentionnel.

Les scientifiques ont réalisé que ce que leurs sujets regardaient le plus étaient les mamelons et la zone underboob, soit sous les seins. « Des termes tels que « beauté » ou « esthétique » sont subjectifs et donc mal définis et mal compris », explique l’auteur principal de l’étude, Piotr Pietruski. « De ce fait, les chirurgies du sein esthétiques et reconstructives souffrent de l’absence d’une méthode normalisée d’analyse des résultats post-opératoires. »

Selon les chercheurs·euses, il faudrait à présent des études à plus grande échelle avec des participant·e·s de milieux culturels divers pour proposer une « échelle universelle ».

Source : Motherboard