Selon NCBI, 60 % des foyers sur la planète hébergent involontairement des nuisibles. Si leur présence est généralement associée par l’être humain à la saleté et aux maladies, celui-ci pourrait pourtant désormais les ingérer… pour son propre bien. Selon New Scientist, l’Allemagne étudie actuellement les bienfaits d’un complément alimentaire contenant des œufs de Trichuris suis, un ver en forme de queue de cochon. Nous coexistons avec les parasites depuis des millénaires. Et leur capacité à piller notre système immunitaire n’a jamais décrue. Seulement, à de nombreuses reprises, les chercheurs ont vu en cette capacité à détourner nos défenses une opportunité de choix pour traiter certains problèmes de santé, telle que la maladie de Crohn. Notamment en 2005, lorsqu’une étude menée par le NCBI évoquait la contamination par le Trichuris suis comme une aide précieuse à la rémission des patients atteints de la maladie inflammatoire chronique intestinale. Crédits : Faculty of Tropical AgriSciences Et le petit parasite (6 à 8 cm pour les femelles, 3 à 4 cm pour les mâles) fait encore parler de lui : l’Office fédéral de protection du consommateur et de sécurité alimentaire (BVL) allemand teste actuellement un complément alimentaire à base de ses œufs. Créé par la compagnie Tawanisa, le produit est déjà commercialisé en Thaïlande depuis 2012 et tente désormais de conquérir le marché européen. Si ses bienfaits ne sont plus à prouver, ses conséquences à long terme sur notre organisme, elles, restent encore à évaluer. Une vérification que n’ont cependant pas attendue les quelques 6 000 à 7 000 personnes dans le monde soignant déjà leurs maux d’estomac en achetant des parasites en ligne, rapporte une autre étude publiée sur Ashdin. Sources : New Scientist / NCBI / Ashdin