Elon Musk a émis l’idée d’imposer des frais d’utilisation à certains utilisateurs pour qu’ils puissent rester sur Twitter, notamment les instances gouvernementales et les entreprises. Cette redevance ne concernerait pas les particuliers de la plateforme, précise The Independent ce 4 mai.

Depuis que le conseil d’administration de Twitter a décidé d’accepter l’offre de rachat d’Elon Musk pour plus de 41 milliards d’euros, le patron de Tesla multiplie les déclarations quant aux mesures qu’il souhaite mettre en place afin d’améliorer la plateforme. Certaines d’entre elles avaient déjà été exposées bien avant son acquisition. La diminution du poids des politiques de modération pour « favoriser la liberté d’expression sur la plateforme », ou encore la volonté d’authentifier toutes les personnes de la plateforme afin d’en supprimer les robots spammeurs avaient effectivement déjà été évoquées.

Mais une nouvelle idée vient d’être avancée par l’homme le plus riche du monde : faire payer l’utilisation de Twitter à certains utilisateurs, dont les gouvernements et les entreprises. « Twitter sera toujours gratuit pour les utilisateurs occasionnels, mais il y aura peut-être un léger coût pour les utilisateurs commerciaux/gouvernementaux », a-t-il indiqué sur son propre compte Twitter. Si la motivation d’une telle mesure reste encore floue, elle semble vouloir inciter un meilleur équilibre entre les comptes professionnels et ceux tenus par des particuliers.

Musk a précisé lors de son apparition au MET Gala que son ambition était de « rendre Twitter aussi inclusif que possible, et d’avoir un éventail aussi large que possible du pays et du reste du monde sur Twitter, et qu’ils le trouvent intéressant, divertissant et drôle, et que cela rende leur vie meilleure ».

Nombreuses, les réformes de Musk ne sont cependant pour l’instant qu’au stade de projet, dans la mesure où son rachat de la société n’a pas encore été achevé. Cela devrait être le cas dans le courant de l’année, sous réserve de l’approbation de différentes autorités de régulation. Si l’accord est confirmé, l’objectif du milliardaire est d’acheter toutes les actions de la société actuellement disponibles sur le marché boursier.

Source : The Independent