Jim Stauffer pensait bien faire lorsqu’il a donné le corps de sa mère pour la recherche médicale, en 2013. Mais c’est finalement l’armée américaine qui a secrètement racheté son corps, pour pratiquer des « tests d’explosions », rapporte The Independent. Profondément choqué d’apprendre que le corps de sa mère avait été attaché à une chaise, avant d’être soumis à des explosifs accroché sous l’assise, Jim Stauffer a décidé de porter plainte.

« Je me sens stupide. Je ne suis pas quelqu’un qui fait facilement confiance aux autres, mais dans cette situation, vous n’avez aucune idée de ce qu’il se passe et vous faites confiance. Cette confiance est exactement ce dont ils se nourrissent », dénonce Jim Stauffer. Il dénonce plus précisément le Biological Resource Center de Phoenix, un centre de recherche scientifique recueillant les défunts ayant souhaité faire don de leur corps à la science.

33 personnes ont comme lui attaqué le centre en justice, assurant que les employés les avaient systématiquement mal informés sur ce qui adviendrait du corps de leur proche. Le cas Stauffer a été médiatisé fin juillet, quelques jours après la diffusion d’une vidéo tournée en 2014 par le FBI au sein du Biological Resource Center. On y découvre plusieurs têtes empilées dans des seaux, et différentes parties de corps humains appartenant à diverses personnes cousues les unes aux autres.

Le Biological Resource Center aurait vendu une vingtaine de corps à l’US Army pour qu’elle pratique des tests d’explosion. L’objectif était de découvrir les conséquences précises d’une déflagration sur le corps humain. Chaque corps aurait été vendu près de 5 300 euros.

Sources : The Independent