Début février, des scientifiques brésiliens ont relevé un mercure de 20,75°C sur l’île de Seymour. C’est la plus haute température jamais recensée dans l’Antarctique.

Dans un article datant du 13 février, le Guardian partage l’inquiétude de l’Organisation météorologique mondiale : depuis l’ère préindustrielle la température autour de l’Antarctique a grimpé de 3°C, soit l’évolution la plus rapide de la planète, évolution que les scientifiques qualifient d’« incroyable et anormale ».

L’Antarctique contient 70 % des réserves d’eau douce de la Terre sous forme de neige et de glace. Si elles venaient à fondre en totalité, le niveau de la mer pourrait être relevé de 50 à 60 mètres, ce qui engendrait des catastrophes sans précédent. Selon les chercheurs, le niveau des eaux devrait monter de 30 à 110 centimètres d’ici à la fin du XXIe siècle.

Pour Carlos Schaefer, membre du projet Terrantar (porté pour le gouvernement brésilien pour surveiller l’impact du changement climatique sur le pergélisol dans 23 sites de l’Antarctique), le changement climatique s’analyse plus globalement. « Nous constatons des changements climatiques dans l’atmosphère, qui sont étroitement liés aux changements dans le pergélisol et l’océan. Le tout est très interdépendant. »

Source : The Guardian