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À peine revenu d’un sommet sur le nucléaire avec les États-Unis, Kim Hyok Chol a été exécuté à l’aéroport Mirim de Pyongyang, d’après le quotidien sud-coréen Chosun Ilbo. Fin février, l’envoyé de Kim Jong-un défendait les intérêts de son pays lors de la rencontre organisée à Hanoï, au Vietnam. Rentré chez lui sans accord le mois suivant, il aurait été abattu à sa descente de l’avion. « Il était accusé d’espionnage pour les États-Unis car il avait fait un rapport lacunaire des négociations, qui échouait à décrire les intentions américaines », selon une source citée par le journal.

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Excédé par l’achoppement des pourparlers, Kim Jong-un a ordonné la mise en détention de trois autres officiels impliqués, rapporte le Chosun Ilbo. Cette purge vaudrait donc aujourd’hui à Kim Yong-chol, Kim Song Hye et Sin Hye Yong de croupir dans un camp de travail. Pour Hong Min, chercheur à l’Institut coréen pour l’unification nationale interrogé par Reuters, l’exécution de Kim Hyok Chol ne serait pas « étrange » dans la mesure où il était une figure clé du régime, en lien direct avec le dictateur. « Il n’a pas été vu en public depuis le sommet d’Hanoï », témoigne la sœur du leader suprême.

Sources : Chosun Ilbo/Reuters