Crédit : AP photo Des réparations domestiques à l’impression d’organes humains, l’imprimante 3D semble pouvoir tout faire. Même envoyer des fusées dans l’espace. Car une société néo-zélandaise a vu plus loin et plus gros d’après Reuters : la société aérospatiale Rocket Lab a lancé jeudi 25 mai sa fusée Electron, construite entièrement en carbone composite et propulsée par des moteurs imprimés en 3D. La fusée équipée d’un satellite factice s’est envolée d’une base sur la péninsule de Mahia. Selon l’entreprise, le décollage a été un vrai succès. Bon, ensuite ça s’est un peu corsé et la fusée n’a pas atteint l’orbite terrestre – « On essaie de comprendra pourquoi », a simplement dit Peter Beck, le PDG et fondateur de Rocket Lab. Mais c’est un bon début ! Il n’aura fallu que trois secondes au petit lanceur de 17 m de haut pour dépasser la tour de lancement. Son premier étage a pris 2 minutes 30 secondes avant de se séparer. L’unique moteur situé au deuxième étage a ensuite propulsé la fusée pendant un peu plus de cinq minutes. Une belle performance même si atteindre l’espace n’a pas signifié la mise en orbite. Néanmoins, la fusée équipée de capteurs et dont le moteur a été imprimé en seulement 24 heures, a franchi l’atmosphère terrestre. Les données vont être analysées ultérieurement afin de déterminer comment améliorer la fusée. https://twitter.com/RocketLabUSA/status/867903552429056000 Lorsqu’il fonctionnera à plein régime, Rocket Lab prévoit le lancement de plus de 50 fusées par an. Le monteur est conçu pour transporter en orbite basse des charges utiles allant jusqu’à 225 kg pour un coût d’environ cinq millions de dollars par vol. Cela pourrait créer de nouvelles opportunités pour envoyer des satellites et d’autres techniciens en orbite à moindre coût. La Nouvelle-Zélande s’apprête potentiellement à devenir la douzième puissance spatiale du monde. Source : Reuters