Dans le nord de l’Inde, la qualité de l’air n’a fait que se détériorer dernièrement, jusqu’à être susceptible de provoquer de graves maladies respiratoires. Le ministre en chef de l’État de Delhi, Arvind Kejriwal, a d’ailleurs reconnu ce 4 novembre que la pollution de l’air avait « atteint des niveaux insupportables », rapporte la BBC, sans donner plus de précision pour l’instant.

Cette hausse alarmante des niveaux de pollution est due non seulement aux émissions industrielles et des transports, mais également aux pratiques agricoles des États voisins. En effet, le brûlage de chaumes (ces résidus végétaux rassemblés dans les champs après les récoltes) est toujours largement répandu à travers le pays, alors même que les conséquences dramatiques ont déjà été pointées du doigt à plusieurs reprises par la communauté internationale.

La santé des citoyen·ne·s est évidemment au centre de toutes les préoccupations. Le 1er novembre, cinq millions de masques ont été distribués dans les écoles et les habitant·e·s ont été fermement invité·e·s à porter des masques antipollution et de garder portes et fenêtres fermées. Les écoles de Delhi ont été sommées de fermer leurs portes jusqu’au mardi 5 novembre. En outre, Satyendar Jain, le ministre de la Santé de Delhi, a conseillé aux habitant·e·s « d’éviter les activités physiques en plein air, en particulier le matin et tard le soir ».

Durant le weekend, des mouvements se sont élevés à Delhi pour exiger des mesures immédiates de la part des responsables gouvernementaux face à une situation intenable. En attendant une action durable et efficace, des pluies sont attendues dans le courant de la semaine pour débarasser l’air de ses polluants les plus dangereux.

Source : BBC News