Les antidépresseurs, bien qu’ils agissent bénéfiquement sur la santé mentale, n’amélioreraient pas la qualité de vie. Ce sont les conclusions d’une étude révisée par des chercheurs de l’Université du Roi Saoud à Riyad, et publiées dans la revue PLOS One le 20 avril.

L’origine de la dépression et son mécanisme sont l’un des mystères de la médecine. D’après une étude examinant les données d’une enquête menée aux États-Unis, les chercheurs de l’Université du Roi Saoud n’ont constaté aucune différence entre la qualité de vie des personnes sous antidépresseurs et de celles qui ne l’étaient pas. 

Ces conclusions découlaient d’une « méta-analyse », les chercheurs de l’Université du Roi Saoud se sont basés sur des résultats obtenus dans une enquête menée entre 2005 et 2016 aux États-Unis. « Des études à long terme évaluant l’impact réel des interventions pharmacologiques et non pharmacologiques sur la qualité de vie de ces patients sont nécessaires », ont affirmé les chercheurs saoudiens. 

Bien que de nombreuses personnes restent sceptiques sur la prise d’antidépresseurs, leurs effets sur la santé mentale restent significatifs. « Les études futures ne devraient pas se concentrer uniquement sur l’effet à court terme de la pharmacothérapie », ont nuancé les chercheurs de l’Université du Roi de Saoud. Un suivi psychologique sur le long terme devrait ainsi pouvoir influencer favorablement la qualité de vie des patients.

Source : PLOS One