Les yakuzas les plus éminents du Japon ne possèdent pas des téléphones dernier cri, nous apprenait Boryokudan News le 7 juin. Bien au contraire, ils seraient même encore contraints d’utiliser la 3G… et il y a une raison à cela.

Les plus grands criminels japonais ne sont pas équipés des meilleurs smartphones. La plupart des boss ne peuvent pas se défaire de leur bons vieux téléphones à clapet, les « garakei », car ils ont l’interdiction de souscrire à de nouveaux abonnements téléphoniques depuis 2011, depuis une loi japonaise d’ « ordonnances d’exclusion du crime organisé » visant à restreindre l’influence de ces criminels.

Mais ce problème devient de plus en plus préoccupant pour ces dirigeants, car les trois opérateurs japonais vont cesser de fournir du réseau Internet pour ce genre de cartes SIM, voire l’ont déjà fait. Ces même opérateurs proposent en revanche une transition vers de nouveaux appareils avec de la 4G pour leurs clients, mais rappelez-vous, il est impossible d’y souscrire pour les yakuzas vu que cette opération nécessite la signature d’un nouveau contrat… La situation pourrait donc bien commencer à se tendre au sein du crime organisé nippon.

Même si les yakuzas sont prétendument au-dessus des lois, le simple fait de mentir sur un nouveau contrat constituerait une fraude qui pourrait permettre aux services de polices de fouiller d’un peu plus près dans leur activités. Et ça, ils ne le veulent pas.

Source : Boryokudan News