Crédits : Gage Skidmore

Il y a plus de deux ans, Donald Trump annonçait le retrait des États-Unis de l’accord de Paris, causant une véritable onde de choc. Le chef d’État avait ajouté être prêt à négocier un nouvel accord sur le climat, mais l’évolution de la situation réduit peu à peu toute chance d’un retour en arrière. À ce jour, les États-Unis sont officiellement le seul pays à se retirer de l’accord de Paris sur le climat, annonçait tristement Vice le 4 novembre.

Tout pays souhaitant dénoncer l’accord devait patienter trois ans à partir de l’entrée en vigueur du traité, datée du 4 novembre 2016. Trump a fait preuve de patience, et c’est désormais chose faite : le 4 novembre 2019, les États-Unis ont fait savoir à l’ONU qu’ils se retireraient de ce texte historique auquel ont adhéré 197 pays.

Le 1er juin 2017, le président américain avait annoncé son désengagement de l’accord multilatéral scellé à Paris en décembre 2015 afin d’enrayer le réchauffement climatique. Héritage de Barack Obama, cet accord avait déjà été mis sur la sellette durant la campagne électorale de Trump, au nom de la défense des emplois des citoyen·ne·s américain·e·s.

Les États-Unis doivent encore respecter un an de préavis avant de sortir définitivement du traité. Ainsi, ils ne pourront le quitter au plus tôt que le 4 novembre 2020, soit un jour après l’élection présidentielle. Tous les adversaires Démocrates qui affronteront Trump dans sa course pour un second mandat ont déjà annoncé s’engager à revenir dans l’accord lors de leur prise de fonction potentielle, soit le 20 janvier 2021.

Source : Vice