Crédits : ministère de l’Environnement de Bolivie

Avant de causer toute une série d’effets indirects sur l’environnement, les incendies en Amazonie ont eu une conséquence immédiate désastreuse : en Bolivie, ils ont tué plus de deux millions d’animaux, selon des experts cités par l’AFP jeudi 26 septembre.

Dans la savane tropicale de Chiquitania, à l’est du pays, les biologistes estiment que plus de 2,3 millions d’animaux ont disparu. Parmi les victimes, on trouve des pumas, des jaguars, des cerfs ou des lamas, mais aussi de plus petites espèces comme les fourmis, les blaireaux, les lézards, les tapirs et différents rongeurs.

Sur des images publiées par les médias locaux, des carcasses d’animaux sont visibles au milieu des arbres calcinés, tandis que des oiseaux prennent la fuite. Les flammes ont dévasté plus de quatre millions d’hectares depuis le mois d’août, en sorte qu’il ne reste plus rien de la « forêt première » de la réserve de Tucavaca.

« La forêt est totalement carbonisée et les dommages sont irréversibles, il n’y aura jamais de retour à la normale », déplore la professeure Sandra Quiroga, de l’université de Santa Cruz. Des associations accusent le président Evo Moralez d’avoir encouragé le brûlage de terres pour développer la production agricole. Pour sa part, le gouvernement attribue principalement les incendies au temps sec.

Source : AFP