À 26 ans, Arielle Keil a marqué l’histoire en devenant la première Miss Intercontinentale Nouvelle-Zélande transgenre, annonçait le Guardian le 10 novembre. Il y a trois ans, la jeune Philippine avait été rejetée par sa famille après sa transition.

Arielle est née au sein d’une famille philippine conservatrice à Davao, au sud de l’archipel des Philippines, avant de s’installer en Nouvelle Zélande où elle a grandi. En 2017, la reine de beauté a commencé sa transition. Mais elle a dû affronter cette épreuve toute seule, n’ayant pas reçu le soutien de sa famille.

 

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« La façon dont les gens vous voient change pour toujours », a-t-elle confié. « Je savais qu’être ouvertement transgenre signifiait que beaucoup de gens penseraient que je suis contre-nature. »

Mais la réponse à ses questionnements lui est apparue clairement. « J’avais déjà passé les années fondamentales de ma vie dans le mauvais sexe, je ne voulais pas non plus gâcher ma vingtaine dans le mauvais corps. Cette façon de penser m’a vraiment aidé à faire mon coming out auprès de mes parents, car je savais que quelle que soit leur réaction, je devais le faire pour moi. »

 

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Au départ, la famille d’Arielle ne l’a pas accepté et l’a même mise à la porte. Mais avec du recul et du temps, son père l’a finalement acceptée pleinement comme sa fille. « Je peux voir sur son visage qu’il est fier de moi », dit-elle aujourd’hui. « Je dirai à tout Philippin qui entreprend un voyage similaire de toujours rester fidèle à soi-même. Ne laissez jamais les opinions des gens diluer votre personne. Vous n’avez qu’une seule vie, vivez-la selon vos propres termes ! »

Source : The Guardian