Dimanche 27 décembre dernier, le président Donald Trump s’est enfin décidé à signer le plan de relance de 900 milliards de dollars de l’économie américaine voté par le Congrès. Ce faisant, il a également donné son aval à une étrange disposition du document passée largement inaperçue : un compte à rebours de 180 jours pour que le Pentagone et les agences de renseignement du pays révèlent ce qu’ils savent des ovnis, rapportait le New York Post le 29 décembre.

Cette disposition étonnante est passée inaperçue car elle n’était pas directement incluse dans le texte de loi de 5 593 pages. Il s’agissait d’un « commentaire de la commission » joint au texte du programme d’aide, mais qui n’en est pas moins officiel.

« La commission sénatoriale du renseignement charge le directeur du renseignement national (Marco Rubio), en consultation avec le secrétaire à la Défense et les chefs de ces autres agences, de soumettre un rapport dans les 180 jours suivant la date de promulgation de la loi, aux commissions du renseignement et des services armés du Congrès sur les phénomènes aériens non identifiés », lit-on dans le document.

Le rapport devra traiter « d’observations d’objets volants qui n’ont pas été identifiés » et inclure « une analyse détaillée des données sur les phénomènes non-identifiés collectées par : a. le renseignement géospatial ; b. le renseignement d’origine électromagnétique (SIGINT) ; c. le renseignement humain ; et d. les mesures du renseignement d’origine électromagnétique (MASINT) », selon la commission.

Il devra aussi contenir « une analyse détaillée des données du FBI, obtenues par le biais d’enquêtes sur des intrusions de phénomènes aériens non-identifiés dans l’espace aérien américain […] ainsi qu’une évaluation de l’attribution de ces activités à une ou plusieurs puissances étrangères. »

Cette demande d’informations supplémentaires fait suite à la publication par le Pentagone, en avril 2020, de trois vidéos de l’US Navy montrant de troublants ovnis rencontrés par des pilotes américains. Trump s’était alors montré sceptique au sujet de la possible existence d’une vie extraterrestre intelligente. « Je ne suis pas convaincu, mais bon, je suppose que tout est possible », avait-il réagi évasivement.

Source : The New York Post