Crédits : University of California

Une étude organisée en Australie, dont les résultats ont été publiés le 5 mars 2019, a montré que des neuroscientifiques peuvent anticiper la prise de décision humaine. C’est en analysant l’activité cérébrale des participants de l’expérience que les scientifiques ont été capables de deviner quelle image ils allaient choisir. Les 14 volontaires étaient ainsi placés face à deux images différentes et devaient en choisir une. 11 secondes avant qu’ils n’indiquent leur décision, les neuroscientifiques savaient déjà de laquelle il s’agirait, rapporte Quartz.

Les participants étaient placés dans une machine d’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) et observaient une image présentant des rayures horizontales rouges, et une autre avec des rayures verticales vertes. Ils avaient jusqu’à 20 secondes pour faire leur choix, et devaient le manifester en appuyant sur un bouton, tout en essayant de visualiser l’image le plus précisément possible.

Des signes observés dans le cerveau des volontaires indiquaient alors clairement aux neuroscientifiques quelle image ils s’apprêtaient à choisir. Les chercheurs vont désormais tenter d’utiliser ce laps de temps entre la pensée et la prise de décision, afin d’en découvrir davantage sur le fonctionnement du cerveau. « Nous pensons que lorsque nous sommes confrontés à un choix entre deux options ou plus, des signes non conscients de pensée sont déjà là, un peu comme des hallucinations inconscientes », explique l’auteur principal de l’étude, Joel Pearson, professeur de neuroscience cognitive à l’université de South Wales.

Sources : Quartz/Nature