Crédits : NASA/JPL-Caltech/SwRI/MSSS/Bjorn Jonsson L’été dernier, la sonde Juno s’est rendue à 4 000 km de Jupiter pour observer de plus près que jamais la géante gazeuse. Et si les scientifiques de la NASA analysent toujours les données qu’elle a collectées, les premiers résultats ont donné lieu à deux nouvelles études et 44 articles publiés dans de grandes revues scientifiques. Alors qu’il subsiste bien des mystères à éclaircir, on apprend que derrière ses tempêtes cyclopéennes, le cœur de Jupiter pourrait être en train de se dissoudre. Crédits : NASA/JPL-Caltech/SwRI/MSSS/Betsy Asher Hall/Gervasio Robles Cette époustouflante photographie du pôle Sud de la plus grosse planète du système solaire donne à voir des nuages tourbillonnants et de furieux cyclones de près de 1 000 km de large dans son ciel. Malgré cela, il s’agit d’une énigme pour les scientifiques de la NASA, qui constatent que cette région est bien plus organisée que le pôle Nord, un amas chaotique de cyclones dont certains mesurent plus de 1 400 km de large. Il semblerait également qu’au contraire de la Terre, Jupiter n’ait pas de noyau distinct. « Nous pensions qu’il y avait comme une petite boule d’éléments lourds en son centre », explique l’astrophysicien de l’Agence spatiale américaine Jack Connerney. « Mais nous pensons désormais que sa masse pourrait être beaucoup plus étalée. » Il se pourrait que la forte chaleur et la pression au centre de Jupiter soit en train de dissoudre son noyau de roche et de glace originel pour y substituer une couche d’hydrogène métallique liquide, qui s’érodera jusqu’à ne plus pouvoir être différencier du reste de la géante gazeuse. Sources : NASA/Science