Crédits : Scope TV/MEMRI/Twitter

À la télévision koweïtienne le 25 mars dernier, une séquence aberrante serait complètement passée sous le radar si l’Institut de recherche des médias du Moyen-Orient (MEMRI) ne l’avait pas repérée et sous-titrée en anglais le 23 avril. Sur le plateau d’une émission de la chaîne Scope TV, l’universitaire Mariam Al-Sohel a déclaré en direct avoir mis au point un suppositoire capable de « guérir » l’homosexualité.

La prétendue chercheuse, présentée dans l’émission comme « conseillère en développement humain », y explique sans frémir que les pulsions sexuelles des hommes homosexuels « naissent lorsqu’une personne est violée, et elles persistent par la suite car un ver anal se développe qui se nourrit du sperme ». Ce à quoi elle ajoute qu’elle a inventé « un remède » imparable, basé sur la « médecine prophétique » et qui se présente sous forme de suppositoires.

Puis Mariam Al-Sohel agite devant la caméra ses fameux suppos, qui fonctionneraient aussi bien pour les hommes gays (qu’elle désigne sous l’appellation « troisième genre ») que pour les femmes lesbiennes (le « quatrième genre », toujours selon ses termes). « Les ingrédients sont les mêmes mais je les ai faits en deux couleurs », précise-t-elle sérieusement. Merci Mariam.

Le Jerusalem Post rappelle qu’au Koweït, l’homosexualité est considérée comme un crime passible de six années d’emprisonnement. En 2017, 76 personnes auraient été arrêtées pour condamner leur « immoralité ».

Sources : Jerusalem Post/MEMRI/Twitter