Deux jours et 2,5 millions de vues plus tard, Éric Zemmour doit songer que sa vidéo d’entrée en campagne n’est qu’un demi-succès. En effet, le polémiste et son équipe ont cru bon d’illustrer son discours de 10 minutes avec des images issues de médias, de films ou de particuliers sans leur accord. Il s’expose désormais à de nombreuses poursuites.

Dans la foulée de la publication de la vidéo, Le Huff Post a annoncé l’assignation « dans les plus brefs délais » du candidat, pour l’utilisation sans permission de leurs images à des fins de « propagande politique ». L’émission Quotidien a pour sa part tweeté qu’elle reverserait « tout l’argent que nous recevrons de Zemmour » à des associations d’aide aux migrants.

De leur côté, Gaumont, Pathé, Valérie Trierweiler et d’autres propriétaires d’images utilisées dans le clip de campagne sans autorisation se réservent le droit d’engager des poursuites judiciaires à l’encontre du candidat Zemmour, ainsi que le retrait de la vidéo.

https://twitter.com/Gaumont/status/1465737492095713292

Y a des jours où il vaut mieux rester couché plutôt que de se déclarer candidat à l’élection présidentielle.

Sources : Le Huff Post/Twitter