Alors qu’il visitait un zoo aux Philippines, un homme de 68 ans s’est fait dévorer le bras en prenant un selfie avec un crocodile, pensant qu’il s’agissait d’un jouet en plastique, indiquait le média local Abs-Cbn le 22 novembre.

Nehemis Chipada ne retournera pas de sitôt au parc de loisirs Amaya View, situé à Cagayán de Oro, aux Philippines. L’homme qui a fêté ses 68 ans le 10 novembre a fait le mauvais choix en se rendant avec sa famille au parc pour fêter son anniversaire. Le sexagénaire a été attiré par un crocodile, pensant que c’était une réplique en plastique. Devant les regards amusés de sa famille, Nehemis Chipada a sauté les barrières et s’est immiscé dans le bassin afin de prendre quelques selfies avec la figurine pour immortaliser le moment. Sauf qu’il s’agissait d’un véritable crocodile, qui n’a pas goûté à cette séance de photo improvisée. L’animal a attrapé le bras du vieil homme pour le dévorer.

Sur les images, on peut voir le Philippin désespéré, en train d’appeler au secours. De son côté, le crocodile était prêt à lui dévorer le bras, déterminé à ne pas le lâcher. « J’ai cru qu’il allait lui arracher le bras. Je voulais l’aider, mais j’avais peur et je ne savais pas comment faire face à une attaque de crocodile », raconte l’auteur de la vidéo devenue virale. Le malheureux inconscient s’est finalement libéré des crocs de la bête avant d’être pris en charge par le personnel du parc. À l’hôpital, le blessé présentait plusieurs fractures et une dent de crocodile de 7 centimètres s’était également logée dans sa chair. La famille de la victime reproche au parc le manque d’avertissement face au danger… « Il n’y avait pas d’avis nous avertissant de ne pas entrer dans l’enceinte. Parce que s’il y en avait eu, nous ne serions jamais descendus », s’indigne Joy Chipada, la fille du sexagénaire.

La direction du parc a accepté de prendre en charge les frais médicaux du visiteur, mais nie toutes formes de négligences liées à l’accident. « Ils disent qu’ils pensaient que le crocodile était artificiel, mais l’accès à cette zone est restreint. Il y a des panneaux et des rappels constants de la part de nos guides touristiques », explique Candy Unabia, la directrice d’exploitation du parc. La Philippine News Agency rapporte que les deux parties sont finalement parvenues à un accord, aucun procès n’a été intenté par la famille.

Source : Abs-Cbn