Crédits : Kyle Mijlof Altocumulus lenticularis. Non, ce nom n’est pas celui d’un vaisseau extraterrestre apparu soudainement d’entre les nuages, c’est celui d’un nuage en particulier. Le nuage lenticulaire, qui tire son nom de sa forme, qui ressemble il est vrai beaucoup à une soucoupe volante. Chaque année, des milliers de témoins désarçonnés par ce rare spectacle naturel font sonner le standard des commissariats aux quatre coins du monde, de l’Afrique du Sud aux États-Unis, pour signaler la visite impromptue d’un ovni. Et chaque fois, le verdict est le même : c’est pas un ovni, c’est un nuage. Malgré cela, on est en droit de se demander pourquoi on n’en voit pas plus souvent. C’est que ce phénomène atmosphérique requiert un contexte particulier pour se manifester. À commencer par une montagne isolée, qui contraint l’air à monter vers le haut tandis que la gravité pousse vers le bas. Ces forces contraires créent une onde atmosphérique continuelle au sommet de la montagne qui demeure la plupart du temps invisible à nos yeux. Mais lorsque la température chute au point de rosée, auquel l’eau se condense, les nuages commencent à se former. Mais pour que cet altocumulus particulier prenne la forme d’une soucoupe, il faut que la montagne en question soit de forme conique et symétrique, permettant à l’air de s’élever à une hauteur similaire de part et d’autre de la montagne. L’onde qui se crée alors a cette forme de lentille étonnante. Ils n’ont jamais enlevé personne, mais les avions les évite à cause des turbulences qu’ils provoquent. Ils sont fréquents à Cape Town Source : Popular Science