L’agence mondiale antidopage (AMA) a annoncé jeudi 22 octobre que 18 haltérophiles ont eu recours à des sosies pour échapper aux tests urinaires.

L’enquête, lancée en 2017, a utilisé des sources anonymes ainsi que des analyses d’experts pour arriver à ses conclusions. Elle a montré que certains haltérophiles ont eu recours à des athlètes leur ressemblant, « des substituts s’étant fait passer pour des sportifs pendant le processus de prélèvement de l’échantillon pour faire en sorte que de l’urine propre soit fournie de manière frauduleuse », a indiqué l’agence.

« Leur enquête a permis aux enquêteurs d’identifier, par l’analyse des profils d’ADN des cas de substitution d’urine soupçonnée impliquant 18 haltérophiles provenant de six pays différents », a expliqué l’AMA.

L’agence n’a pas précisé l’identité des athlètes ou leurs pays d’origine. Le président de l’AMA, Witold Banka, s’est dit « consterné par les pratiques mises au jour par son service renseignement et d’enquêtes », pour lequel il réclame plus de moyens d’investigations.

« Pendant trop longtemps, les haltérophiles ont dû faire face à une culture de dopage bien ancrée dans leur sport, par peur, personne n’osait ne les dénoncer », poursuit Witold Banka, soulignant l’importance des « lanceurs d’alerte » et des « sources confidentielles bien informées ».

Source : AMA