1-1 Crédits : BioBioChile La cocaïne cachée dans des bouteilles de shampoing, on connaissait. Mais la crème de cocaïne, ça, c’est une nouveauté. Il s’agirait de la nouvelle méthode fétiche des trafiquants pour passer les frontières. D’après le site internet chilien BioBioChile, les autorités du pays ont découvert trois bouteilles de shampooing remplies d’une crème blanche et épaisse, dans les bagages du passager d’un autobus qui circulait dans le nord du pays. « C’est la première fois que nous découvrons des drogues à l’état semi-solide et chimiquement modifiées pour ne dégager aucune odeur », a expliqué Ricardo Aceituno, le directeur régional des douanes. Un rapport indique qu’1,75 kilogrammes d’hydrochlorure de cocaïne auraient été découverts. Le passager qui transportait la drogue était péruvien et voyageait entre Lima et la ville chilienne de La Serena. En Amérique du Sud, les trafiquants ont développé une quantité impressionnante de techniques pour passer outre les contrôles des douaniers. La cocaïne est souvent dissimulée dans des cargaisons de poisson (ce qui permet de masquer l’odeur de la marchandise), dans des tamales (une sorte d’empanadas) ou encore dans des bonbons. Désormais, en altérant chimiquement la cocaïne, les trafiquants sont capables de la transporter de bien d’autres manières. Au temps de Pablo Escobar, la cocaïne circulait également à l’état liquide, ce qui la rendait bien plus difficile à détecter par les chiens anti-drogues. Elle était le plus souvent mélangée à de l’acétone, à de l’essence, à des solvants en tout genre, et ensuite imprégnée dans des vêtements, du papier, infusée dans du riz ou cachée dans des sex toys. Pour ramener la cocaïne à l’état solide depuis un état liquide ou semi-liquide, elle peut être portée à ébullition jusqu’à l’évaporation totale des solvants. Désormais, certains narco-trafiquants utiliseraient également des drones ou des catapultes pour expédier ou transporter leur marchandise. Source : BioBioChile