MacKenzie Scott, l’ex-épouse de Jeff Bezos, est actuellement la 18e personne la plus riche du monde. Contrairement au PDG d’Amazon, confortablement installé à la première place, elle a fait don de 4,2 milliards de dollars en l’espace de 4 mois. Au total MacKenzie aurait donné 6 milliards de dollars à la charité en 2020, selon Bloomberg le 15 décembre.

Scott, la femme la plus riche de la planète, a expressément demandé à son équipe de trouver un moyen de faire don de sa fortune plus rapidement. Cette année, ses dons approchent les 6 milliards de dollars, ce qui « doit être l’une des plus grandes redistributions annuelles par un individu vivant » aux organisations caritatives, selon Melissa Berman, directrice générale de Rockefeller Philanthropy Advisors.

C’est que la fortune de Scott a augmenté de 23,6 milliards de dollars cette année pour atteindre 60,7 milliards de dollars, grâce à l’envolée d’Amazon, l’autre source de sa fortune avec son divorce d’avec Jeff Bezos. « Cette pandémie a été comme un boulet de canon dans la vie d’Américains déjà en difficulté », confie-t-elle. « Les pertes économiques et les conséquences sur la santé ont été pires pour les femmes, les minorités ethniques et les personnes vivant dans la pauvreté. Et d’un autre côté, elle a considérablement augmenté la richesse des milliardaires. »

Selon Berman, les dons de Scott montrent qu’il est possible de donner rapidement de grosses sommes sans que les organisations à but non lucratif aient à « faire des pieds et des mains pour obtenir l’argent ». L’importance des dons de Scott réfute également une théorie courante selon laquelle il est difficile de déployer de vastes sommes d’argent sans rencontrer de problèmes.

Les conseillers de Scott ont choisi de faire des dons à 384 organismes différents, et ce après avoir examiné près de 6 500 structures. Les dons ont été concentrés sur les organisations « opérant dans des communautés confrontées à une forte insécurité alimentaire, à des inégalités ethniques, à des taux de pauvreté élevés et à un accès difficile au capital philanthropique ».

Source : Bloomberg